Aux Etats-Unis, l’utilisation d’objets connectés prend une ampleur considérable. Que ce soit à l’aide d’un simple bracelet, d’une montre connectée, chacun mesure toutes sortes d’indicateurs : température corporelle, rythme cardiaque, dépenses caloriques, nombre de kilomètres parcourus, exposition aux particules fines ou autres polluants, ou niveau de glycémie. Pourquoi faire ? Souvent par jeu, tout simplement, mais très souvent aussi, pour souscrire un contrat d’assurance précisant des objectifs de « bien-être » ou « d’auto-surveillance ».
En 2016, la compagnie d’assurance Nord-Américaine Discovery a révolutionné le marché de l’assurance santé avec son offre santé Vitality : en échange d’informations sur vos habitudes de vie, vos performances sportives ou votre alimentation, vous pouvez bénéficier d’un contrat adapté et de conditions financières avantageuses. Sous une forme un peu différente, cette offre est aujourd’hui disponible en Europe.
Certains pensent que c’est bien, que chacun est responsable de sa santé, ceux-là sont en général en bonne santé, d’autres, moins bien portants, pensent qu’il s’agit là d’une discrimination insupportable, indigne de nos démocraties. Et vous, qu’en dites-vous ?
Et si demain on vous demandait un prélèvement ADN pour souscrire un contrat d’assurance ?